Cette année, nous poursuivons notre périple sur le GR34, entamé l'an dernier. Nous gardons le même rythme (20 kilomètres par jour pendant trois semaine), et le même principe (pour des questions d'intendance, nous marchons toujours sur le GR dans le sens Névez vers le Loch, mais démarrons par l'étape qui se termine au Loch et croisons donc tous les jours les mêmes randonneurs qui font le chemin du Loch vers Névez..... ce qui ne manque pas de les intriguer). Le temps est superbe, voire caniculaire la première quinzaine ; un orage et deux journées de pluie continue, dont une où nous ferons relâche, rafraîchiront provisoirement la température. Chaque étape est spécifique ; certaines nous déplaisent franchement comme celle de Forêt Fouesnant à Mousterlin, en traversant la "riviera bretonne". Mais globalement, les étapes de la pointe du Raz au Loch sont superbes, notamment la presqu'île de Crozon ; par contre, au Sud de la pointe du Raz, le relief disparaît et les rivages sont beaucoup plus urbanisés. Mais certaines valent néanmoins le détour !
Le GR34, de Névez au Loch
Cette année, la fin des GR entamés les années précédentes (le GR5 de la Lorraine au Luxembourg ou le GR4 de Limoges à Saintes) ne nous tente vraiment pas. Nous décidons donc de parcourir en Bretagne un tronçon de 400km, soit 20 jours de marche, sur le GR34. Pour l'essentiel, ce GR suit le sentier littoral, ce qui explique pourquoi 20 jours de marche nous font finalement progresser que peu à vol d'oiseau ! Nous ne regrettons pas ce choix ; les paysages de Brest à Morlaix sont superbes ; sur ce tronçon, et c'est remarquable, le sentier suit au plus près la mer, avec des paysages... et un temps superbes. Les quelques violations du droit de passage sur le littoral sont d'autant plus exaspérantes et insupportables. Selon des affiches apposées dans un quartier de Brest, des arrêtés préfectoraux datant de 24 ans ne sont toujours pas imposés aux propriétaires récalcitrants.... Dans d'autres zones, il est clair que l'érosion a modifié la donne et que les négociations entre les autorités et les propriétaires doivent être ardues. Entre Brest et le Loch, la vue sur le rivage est plus rare, et le goudron plus fréquent. Nous espérons que cela n'augure pas de la poursuite de la balade sur la presqu'île du Crozon !