Mont Tahat
Jeudi 21 novembre 1991

Partis de Prix à 11h, nous atteignons Alger à 23h. Un bus nous conduit dans un centre touristique de la ville, où nous passons une courte nuit (de 1h30 à 5h du matin...)

Vendredi 22 novembre 1991

Nous revenons à l'aéroport, par autoroute, alors qu'il fait encore nuit. L'avion décolle alors que le jour se lève, et nous conduit à Tamanrasset avec une escale intermédiaire. Alors que nous pensons que l'avion, initialement plein aux trois quarts, va se vider, il se remplit complètement à cette escale. Nous arrivons à Tamanrasset à l'heure prévue (11h30), où nous attendent trois véhicules 4*4. Nous prenons la direction de l'hôtel, constituées d'une dizaine de cases circulaires équipées de matelas (et d'électricité). Il y a même des douches, et ce luxe est rare à Tamanrasset ; il conduira à terme à l'épuisement de la nappe phréatique et à l'abandon programmé de cette ville, construite de toutes pièces pendant l'occupation française. Après le repas sous une tente touareg, nous passons l'après-midi à visiter la ville, où les commerces n'ouvrent qu'à 16h. Nous poussons au marché aux chameaux, qui occupe un oued, et au marché africain, sorte de super dépôt Emmaus. Nous rentrons avec la nuit, à 18h.

Samedi 23 novembre 1991

Nous quittons Tamanrasset vers neuf heures, pour trois heures de 4*4 sur des pistes sableuses, avec des pointes à 110 km/h. La piste traverse un village ; la végétation est constituée de touffes éparses d'acacias ou de palmiers. Vers midi, nous rejoignons les chameliers dans un plateau circulaire entouré de montagnes, au milieu duquel se trouve un amas de roches. Atabessa, le guide local, décide de ne pas démarrer aujourd'hui pour épargner les chameaux.

Nous nous baladons donc dans les montagnes environnantes de granit rose ; nous y trouvons une vieille meule, et de superbes vasques emplies d'eau.

Dimanche 24 novembre 1991

Etape agréable vers le pied du mont Tahat. Nous croisons dans la matinée un 4*4 qui cherche la vieille mosquée ; contrairement à ce qu'ils pensent, il ne s'agit pas d'un monument avec minaret mais d'un amas de pierres utilisés par les caravaniers pour faire la prière. La marche est facile, la température agréable, et les repas (trop) copieux. Nous passons la nuit dans un endroit que certains jugerons sinistre et froid, mais où je dors très bien malgré les bruits de couvertures de survie de certains voisins, notamment ceux qui ne savaient pas qu'il fait froid la nuit dans le désert...

Lundi 25 novembre 1991

Pour la mise en appétit, nous grimpons le mont Tahat (3000m, presque situé au niveau des tropiques). Michèle est la seule fille du groupe à monter, alors que le chemin n'est pas trop difficile, sauf sur la fin. De là haut, la vue est conforme à la publicité : pains de sucre arides mais superbes. Il ne fait pas trop chaud, loin de là ! Après le déjeuner, pris sur le lieu du campement, nous nous dirigeons tranquillement vers un oued où nous nous installons sur unn terrain sableux. Nous traversons un canyon, avec des gravures de chevaux.

Jeudi 21 novembre 1991


Partis de Prix à 11h, nous atteignons Alger à 23h. Un bus nous conduit dans un centre touristique de la ville, où nous passons une courte nuit (de 1h30 à 5h du matin...)

Vendredi 22 novembre 1991


Nous revenons à l'aéroport, par autoroute, alors qu'il fait encore nuit. L'avion décolle alors que le jour se lève, et nous conduit à Tamanrasset avec une escale intermédiaire. Alors que nous pensons que l'avion, initialement plein aux trois quarts, va se vider, il se remplit complètement à cette escale. Nous arrivons à Tamanrasset à l'heure prévue (11h30), où nous attendent trois véhicules 4*4. Nous prenons la direction de l'hôtel, constituées d'une dizaine de cases circulaires équipées de matelas (et d'électricité). Il y a même des douches, et ce luxe est rare à Tamanrasset ; il conduira à terme à l'épuisement de la nappe phréatique et à l'abandon programmé de cette ville, construite de toutes pièces pendant l'occupation française. Après le repas sous une tente touareg, nous passons l'après-midi à visiter la ville, où les commerces n'ouvrent qu'à 16h. Nous poussons au marché aux chameaux, qui occupe un oued, et au marché africain, sorte de super dépôt Emmaus. Nous rentrons avec la nuit, à 18h.

Un petit tour à Tamanrasset, avant de passer aux choses sérieuses Le marché aux chameaux de Tamanrasset Notre hôtel à Tamanrasset
Balade à Tamanrasset Marché aux chameaux de Tamanrasset Notre hôtel, à Tamanrasset

Samedi 23 novembre 1991

Au départ de la balade, à la limite du massif du Hoggar Balade d'échauffement ; massif de granit rose Les choses sérieuses ne commenceront que demain !
Bienvenue dans le Hoggar Echauffement Jene chameau

Nous quittons Tamanrasset vers neuf heures, pour trois heures de 4*4 sur des pistes sableuses, avec des pointes à 110 km/h. La piste traverse un village ; la végétation est constituée de touffes éparses d'acacias ou de palmiers. Vers midi, nous rejoignons les chameliers dans un plateau circulaire entouré de montagnes, au milieu duquel se trouve un amas de roches. Atabessa, le guide local, décide de ne pas démarrer aujourd'hui pour épargner les chameaux.

Sylvie explique l'usage d'une meule, trouvée sur place Surprenante découverte d'une vasque Aux environs de notre premier campement
Que reste-t-il à meuler ? Vasque Premier bivouac

Nous nous baladons donc dans les montagnes environnantes de granit rose ; nous y trouvons une vieille meule, et de superbes vasques emplies d'eau.

Jeune chameau blanc, au campement Panorama depuis un mont dominant le campement
Jeune chameau blanc Panorama

Dimanche 24 novembre 1991

Cette fois, nous sommes partis. Direction : le pied du Tahat. Coloquintes La caravane de chameaux porte nos bagages
Vers le Tahat Coloquintes La caravane

Etape agréable vers le pied du mont Tahat. Nous croisons dans la matinée un 4*4 qui cherche la vieille mosquée ; contrairement à ce qu'ils pensent, il ne s'agit pas d'un monument avec minaret mais d'un amas de pierres utilisés par les caravaniers pour faire la prière. La marche est facile, la température agréable, et les repas (trop) copieux. Nous passons la nuit dans un endroit que certains jugerons sinistre et froid, mais où je dors très bien malgré les bruits de couvertures de survie de certains voisins, notamment ceux qui ne savaient pas qu'il fait froid la nuit dans le désert...

Fleur, non identifiée Vue sur l'Illaman Le Tahat, point culminant de l'Algérie (3003 m)
Fleur du désert L'Illaman Le Tahat

Lundi 25 novembre 1991


Pour la mise en appétit, nous grimpons le mont Tahat (3000m, presque situé au niveau des tropiques). Michèle est la seule fille du groupe à monter, alors que le chemin n'est pas trop difficile, sauf sur la fin. De là haut, la vue est conforme à la publicité : pains de sucre arides mais superbes. Il ne fait pas trop chaud, loin de là ! Après le déjeuner, pris sur le lieu du campement, nous nous dirigeons tranquillement vers un oued où nous nous installons sur unn terrain sableux. Nous traversons un canyon, avec des gravures de chevaux.

Vue sur le massif du Hoggar, depuis le sommet du mont Tahat Gorges au pied du Tahat. Elles renferment des gravures rupestres. Peintures rupestres
Vue depuis le Tahat Au pied du Tahat Peintures rupestres
Trekking dans le Hoggar Revenir en haut de la page Le plateau de l'Assekrem

(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 21/01/2025