Valdivia
Dimanche 7 novembre 2004

Nous quittons le lac de Villarica pour nous diriger vers le lac de Llanquihue, empruntant une autoroute à péage qui traverse la région des lacs.

Le 22 mai 1960, eu lieu dans cette région, le tremblement de terre qui à ce jour, est considéré comme le plus fort qui ait été enregistré. De force 8,5 sur l'échelle de Richter (selon l'onde sismique) et de 9,4 sur l'échelle de Mercalli (en tenant compte de la taille et du déplacement de la faille). Il y eut 37 épicentres et sa durée est estimée entre 8 et 10 minutes. Ce séisme fut suivi d'un tsunami destructeur qui engloutit la majeure partie de villes situées face à l'océan Pacifique. Le mouvement des plaques provoqua l'abaissement de plusieurs mètres du terrain, entre Puerto Saavedra au nord de Valdivia et Castro ; la côte fut engloutie en plusieurs endroits. La force du séisme réveilla plus d'une dizaine de volcans, et ses conséquences sont encore visibles dans les champs ; ceux-ci sont à présent inondés et il ne reste plus que les barrières en bois à indiquer qu'un jour ce fut un champ utilisé pour l'agriculture ou pour les animaux. Il y eut environ 5 600 morts d'après les décomptes officiels, mais, comme la région, très pauvre à l'époque, était peuplée avant tout de paysans vivants dans des régions qui restèrent difficiles d'accès, il se peut que le nombre des victimes soit plus important.

Nous nous arrêtons à Valdivia visiter le marché fluvial, où les lions de mer se régalent paresseusement des déchets de poisson.
Nous déjeunons à Niebla, au bord du Pacifique, avant d'aller visiter la stratégique citadelle espagnole de Valdivia.

Fondée en 1552 par le conquistador qui lui donna son nom, cette ville fut ensuite abandonnée pendant un siècle en raison des incessantes attaques indiennes. En 1645, les Espagnols s'y installèrent de nouveau et construisirent les fortifications. Valdivia a longtemps joué le rôle de citadelle espagnole en pays mapuche. Dans la ville même, on trouve une architecture allemande très présente, laquelle trouve son origine à la fin 19e siècle, quand arrivèrent des milliers d'immigrants d'Europe.

Nous arrivons avec le coucher de soleil sur les flancs du volcan Osorno, avec des vues magnifiques sur le Calbuco et le Puntiagudo.
Emma et Marcello nous attendent dans leur magnifique maison d'hôtes de las cascadas.

Dimanche 7 novembre 2004

Nous quittons le lac de Villarica pour nous diriger vers le lac de Llanquihue, empruntant une autoroute à péage qui traverse la région des lacs.

Le 22 mai 1960, eu lieu dans cette région, le tremblement de terre qui à ce jour, est considéré comme le plus fort qui ait été enregistré. De force 8,5 sur l'échelle de Richter (selon l'onde sismique) et de 9,4 sur l'échelle de Mercalli (en tenant compte de la taille et du déplacement de la faille). Il y eut 37 épicentres et sa durée est estimée entre 8 et 10 minutes. Ce séisme fut suivi d'un tsunami destructeur qui engloutit la majeure partie de villes situées face à l'océan Pacifique. Le mouvement des plaques provoqua l'abaissement de plusieurs mètres du terrain, entre Puerto Saavedra au nord de Valdivia et Castro ; la côte fut engloutie en plusieurs endroits. La force du séisme réveilla plus d'une dizaine de volcans, et ses conséquences sont encore visibles dans les champs ; ceux-ci sont à présent inondés et il ne reste plus que les barrières en bois à indiquer qu'un jour ce fut un champ utilisé pour l'agriculture ou pour les animaux. Il y eut environ 5 600 morts d'après les décomptes officiels, mais, comme la région, très pauvre à l'époque, était peuplée avant tout de paysans vivants dans des régions qui restèrent difficiles d'accès, il se peut que le nombre des victimes soit plus important.

Nous nous arrêtons à Valdivia visiter le marché fluvial, où les lions de mer se régalent paresseusement des déchets de poisson.

Ces marais résultent d'un affaissement de la zone, lors du terrible séisme de 1960   Marché fluvial de Valdivia   Lion de mer attendant sa pitance
Marais issu du séisme de 1960   Marché fluvial de Valdivia   Lion de mer

Nous déjeunons à Niebla, au bord du Pacifique, avant d'aller visiter la stratégique citadelle espagnole de Valdivia.

Fondée en 1552 par le conquistador qui lui donna son nom, cette ville fut ensuite abandonnée pendant un siècle en raison des incessantes attaques indiennes. En 1645, les Espagnols s'y installèrent de nouveau et construisirent les fortifications. Valdivia a longtemps joué le rôle de citadelle espagnole en pays mapuche. Dans la ville même, on trouve une architecture allemande très présente, laquelle trouve son origine à la fin 19e siècle, quand arrivèrent des milliers d'immigrants d'Europe.

Rivage du Pacifique à Niebla (Valdivia) Rivage du Pacifique (plage des amoureux, à Niebla) Forteresse espagnole de Valdivia
Côte du Pacifique, à Niebla Plage des amoureux, à Niebla Forteresse de Valdivia

Nous arrivons avec le coucher de soleil sur les flancs du volcan Osorno, avec des vues magnifiques sur le Calbuco et le Puntiagudo.

Le volcan Puntiagudo au coucher de soleil, près de Las Cascadas   Vue vers l'Osorno, au coucher de soleil   Vue sur le volcan Calbuco
Puntiagudo, vu de las Cascadas   Vue sur l'Osorno   Vue sur le Calbuco

Emma et Marcello nous attendent dans leur magnifique maison d'hôtes de las cascadas.

Coucher de soleil à Las Cascadas Françoise et Jean, en pleine discussion Ivan, Alex et Jacques-Marie savourent le traditionnel
Coucher de soleil à las Cascadas Françoise et Jean Dégustation du pisco sour
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(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 21/01/2025