Le Sinabung
Le Sinabung

Nous arrivons à Berastagi le 25 Janvier 2014 après un voyage qui nous aura fait transité à Kuala Lumpur pour atterrir à Medan (indicatif KNO, soit Knokke le Zoute selon Oppodo !) La circulation sur les 70 km de route entre Medan et Berastagi est éprouvante : soit des embouteillages monstres dans la plaine hyperurbanisée, soit un trafic ralenti par des camions hyperchargés et poussifs dans la montée vers le plateau, qui croisent des camions chargés de citernes d'eau sans frein et roulant donc en première dans la descente...

Après l'installation à l'hôtel, nous partons immédiatement en reconnaissance sur le volcan, à partir de plusieurs observatoires. Le choix se fait selon l'heure du jour ou de la nuit, la lumière ou le vent. Le Sinabung culmine à 2460m, soit environ 1000m au dessus du plateau environnant. Berastagi, ville de 50000 habitants, se trouve à 12km du sommet du Sinabung, et à 6km du sommet d'un autre volcan, le Sibayak. Régulièrement, il pleut des cendres sur la ville ; d'ailleurs, l'hôtel est désert malgré le nouvel an chinois, et nous sommes les seuls à profiter de la piscine... pas très engageante il est vrai à cause des cendres tapissant son fond.

Nous observons sur le flanc du volcan une langue de lave longue de 800m environ, avec une hauteur d'une trentaine de mètres sur son front. Cette langue résulte de l'effondrement du dôme qui émergeait de l'un des trois cratères du volcan, en rompant son flanc. La langue ne peut pratiquement plus avancer, en raison du changement de pente du volcan.
Régulièrement, des blocs plus ou moins importants dégringolent des parois de cette langue, libérant des gaz chauds et sous pression et générant des petits panaches de cendres ou des nuées ardentes. La nuit, on distingue très bien l'arrivée de la lave au sommet, la langue de lave refroidie en surface, et des zones incandescantes sur son front, là où les blocs se détachent.
Nous observons également de nombreux tourbillons de cendres qui se forment depuis le sol surchauffé, et se déplacent rapidement, entraînant des branches de taille respectable.

Quelques informations sur le Sinabung

Le Sinabung est l'un des 130 volcans actifs d'Indonésie ayant connu une éruption depuis 1900. La précédente remontait à plus de quatre siècles ; il a repris du service en Août et Septembre 2010, puis de manière continue depuis Septembre 2013.
Un dôme de lave visqueuse d'un million de mètres cubes à fin Décembre 2013, qui croissait de 3.5m3 chaque seconde, s'est déversé sur le flanc sud du volcan.
Les chutes de pierres résultant de son instabilité et de la poursuite de sa croissance entraînent de petites avalanches, ou des nuées ardentes de plus ou moins grande ampleur. De même, elle brisent la croute refroidie, donnant des images rougeoyantes la nuit.

Quelques informations sur le Sinabung

Le Sinabung est l'un des 130 volcans actifs d'Indonésie ayant connu une éruption depuis 1900. La précédente remontait à plus de quatre siècles ; il a repris du service en Août et Septembre 2010, puis de manière continue depuis Septembre 2013.
Un dôme de lave visqueuse d'un million de mètres cubes à fin Décembre 2013, qui croissait de 3.5m3 chaque seconde, s'est déversé sur le flanc sud du volcan.
Les chutes de pierres résultant de son instabilité et de la poursuite de sa croissance entraînent de petites avalanches, ou des nuées ardentes de plus ou moins grande ampleur. De même, elle brisent la croute refroidie, donnant des images rougeoyantes la nuit.

Les volcans indonésiens

Le Sinabung

Nous arrivons à Berastagi le 25 Janvier 2014 après un voyage qui nous aura fait transité à Kuala Lumpur pour atterrir à Medan (indicatif KNO, soit Knokke le Zoute selon Oppodo !) La circulation sur les 70 km de route entre Medan et Berastagi est éprouvante : soit des embouteillages monstres dans la plaine hyperurbanisée, soit un trafic ralenti par des camions hyperchargés et poussifs dans la montée vers le plateau, qui croisent des camions chargés de citernes d'eau sans frein et roulant donc en première dans la descente...

Après l'installation à l'hôtel, nous partons immédiatement en reconnaissance sur le volcan, à partir de plusieurs observatoires. Le choix se fait selon l'heure du jour ou de la nuit, la lumière ou le vent. Le Sinabung culmine à 2460m, soit environ 1000m au dessus du plateau environnant. Berastagi, ville de 50000 habitants, se trouve à 12km du sommet du Sinabung, et à 6km du sommet d'un autre volcan, le Sibayak. Régulièrement, il pleut des cendres sur la ville ; d'ailleurs, l'hôtel est désert malgré le nouvel an chinois, et nous sommes les seuls à profiter de la piscine... pas très engageante il est vrai à cause des cendres tapissant son fond.

Notre hôtel, à Berastagi Le Sinabung, depuis notre hôtel Le dôme effondré sur le flanc sud du Sinabung
Notre hôtel, à Berastagi Le Sinabung, depuis l'hôtel Langue de lave sur le Sinabung

Nous observons sur le flanc du volcan une langue de lave longue de 800m environ, avec une hauteur d'une trentaine de mètres sur son front. Cette langue résulte de l'effondrement du dôme qui émergeait de l'un des trois cratères du volcan, en rompant son flanc. La langue ne peut pratiquement plus avancer, en raison du changement de pente du volcan.

Le sommet du volcan   Effondrement sur le front de la langue de lave   Nuée ardente
Haut de la langue   Effondrement de la langue   Nuée ardente

Régulièrement, des blocs plus ou moins importants dégringolent des parois de cette langue, libérant des gaz chauds et sous pression et générant des petits panaches de cendres ou des nuées ardentes. La nuit, on distingue très bien l'arrivée de la lave au sommet, la langue de lave refroidie en surface, et des zones incandescantes sur son front, là où les blocs se détachent.

Vue générale sur le volcan Tourbillon de poussières Vue nocturne sur le volcan
Vue d'ensemble sur le volcan Tourbillons de cendres Vue nocturne sur le volcan

Nous observons également de nombreux tourbillons de cendres qui se forment depuis le sol surchauffé, et se déplacent rapidement, entraînant des branches de taille respectable.

Voyage au Nord de Sumatra Revenir en haut de la page La nuée ardente du 01/02/2014

(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 29/01/2025