Grâce à la préparation du voyage par Bernard, auprès des autorités et du MVO, et à ses talents de négociateur sur le terrain, nous avons pu aller visiter Plymouth, l'ancienne capîtale de Montserrat, aujourd'hui en zone interdite. Pour cela, nous avons traversé la Belham au niveau de l'ancien pont, puis suivi la route jusqu'au musée. De là, il faut franchir le ravin créé par les lahars, et ensuite se promener dans ce que furent des rues animées de la ville la plus propre des Caraïbes.
Avant l'éruption, Plymouth comptait 4000 habitants environ. La ville a été recouverte de cendres, heureusement froides, par l'explosion phréatique du 21 Juillet 1995. La ville est évacuée en 1996, suite à la croissance du dôme de la Soufrière. Régulièrement couverte de cendres par les explosions du volcan, la ville est touchée pour la première fois par une nuée ardente en Août 1997. Depuis, elle est régulièrement victime des nuées ardentes, de nuages de cendres et surtout de lahars qui dévalent des flancs du volcan lors des fortes pluies.
En 1998, la Eastern Caribbean Central Bank (ECCB) constate que des billets de banque non répertoriés circulent dans les Antilles britanniques. Le lien est rapidement fait avec la Barclays Bank de Plymouth où étaient stockés les billets en question au moment de l'évacuation de la ville. L'enquête montre que 900 800 dollars est-caribbéens (près de 250 000 euros) ont été volés dans le coffre pourtant protégé par 50 centimètres de béton armé. Huit personnes, dont un ancien employé de la banque, sont arrêtées. (*) Une personne qui se promenait dans Plymouth avait rapporté à la police que la banque était hantée par des fantômes, mais ce témoignage avait été hâtivement mis sur le compte d'un excès de rhum...
A l'écart du centre ville, les maisons semblent intactes si ce n'est le poids des cendres qui a détruit les toits à pente trop faible. Ensuite, nous sommes frappés par le ravinement lié aux lahars, c'est à dire aux torrents de boues qui lors des pluies, importantes sous les tropiques, entraînent les cendres non consolidées ainsi que des rochers, parfois de plusieurs mètres, qui défoncent les facades. Au centre-ville, les dégâts causés par la nuée ardente sont de moins en moins visibles car tout est recouvert par cette boue et ces rochers. Encore un an ou deux, et plus rien n'y sera visible.
Visite de Plymouth
Grâce à la préparation du voyage par Bernard, auprès des autorités et du MVO, et à ses talents de négociateur sur le terrain, nous avons pu aller visiter Plymouth, l'ancienne capîtale de Montserrat, aujourd'hui en zone interdite. Pour cela, nous avons traversé la Belham au niveau de l'ancien pont, puis suivi la route jusqu'au musée. De là, il faut franchir le ravin créé par les lahars, et ensuite se promener dans ce que furent des rues animées de la ville la plus propre des Caraïbes.
Avant l'éruption, Plymouth comptait 4000 habitants environ. La ville a été recouverte de cendres, heureusement froides, par l'explosion phréatique du 21 Juillet 1995. La ville est évacuée en 1996, suite à la croissance du dôme de la Soufrière. Régulièrement couverte de cendres par les explosions du volcan, la ville est touchée pour la première fois par une nuée ardente en Août 1997. Depuis, elle est régulièrement victime des nuées ardentes, de nuages de cendres et surtout de lahars qui dévalent des flancs du volcan lors des fortes pluies.
Qu'est-ce qu'ils disent ?
Limite de la zone d'exclusion
Traversée de la Belham
Maison dévastée par les cendres
Route détruite par les lahars
Pont détruit par les lahars
Maison dévastée par l'éruption
Rue de Plymouth
Station-service
En 1998, la Eastern Caribbean Central Bank (ECCB) constate que des billets de banque non répertoriés circulent dans les Antilles britanniques. Le lien est rapidement fait avec la Barclays Bank de Plymouth où étaient stockés les billets en question au moment de l'évacuation de la ville. L'enquête montre que 900 800 dollars est-caribbéens (près de 250 000 euros) ont été volés dans le coffre pourtant protégé par 50 centimètres de béton armé. Huit personnes, dont un ancien employé de la banque, sont arrêtées. (*) Une personne qui se promenait dans Plymouth avait rapporté à la police que la banque était hantée par des fantômes, mais ce témoignage avait été hâtivement mis sur le compte d'un excès de rhum...
Banque Barclays
Bureaux de la police
Etat-major du gouvernement
Maison ensevelie
Tribunal
Poteau électrique
A l'écart du centre ville, les maisons semblent intactes si ce n'est le poids des cendres qui a détruit les toits à pente trop faible. Ensuite, nous sommes frappés par le ravinement lié aux lahars, c'est à dire aux torrents de boues qui lors des pluies, importantes sous les tropiques, entraînent les cendres non consolidées ainsi que des rochers, parfois de plusieurs mètres, qui défoncent les facades. Au centre-ville, les dégâts causés par la nuée ardente sont de moins en moins visibles car tout est recouvert par cette boue et ces rochers. Encore un an ou deux, et plus rien n'y sera visible.