Autour d'Arusha
Vendredi 18 Janvier 2002

Parti la veille à 20h20 sur un vol British Airways au départ de Paris, j'arrive à Nairobi à l'heure prévue (7h55, soit 9h55 en heure locale), après un changement à Londres. Il faut trouver un bus pour Arusha, à 250km de là ; en fait, il n'y a aucun problème : il suffit de demander... Par contre, le choix entre les trois compagnies est effectué d'office par les rabatteurs des agences. Mais c'est le même prix partout (30$).
En attendant le départ à 14h, je laisse sans hésitation mes bagages à l'agence qui m'a vendu le billet ; le tour de l'aéroport est vite fait, mais je n'ai pas envie de partir pour Nairobi, malgré la pression des chauffeurs de taxi, que mes refus n'empêchent pas de discuter sereinement de tout et de rien. Le temps est chaud (28°) et je préfère m'habituer progressivement.
Le bus passe et part à l'heure ; je rejoins un autre touriste russe et neuf Tanzaniens, dont quatre enfants qui se chargeront de l'animation sonore avec des chants très agréables. Nous passons comme une lettre à la poste la frontière à Namangua, sans même descendre les bagages contrairement aux prescriptions, et arriverons à Arusha 4h30 plus tard.
Je suis attendu par le correspondant, au milieu des rabatteurs de quelques unes des 120 agences d'Arusha... Dans ce bus, nous ne sommes que deux touristes, en cette période où la clientèle essentielle de la Tanzanie, constituée par des Américains inscrits à des safaris dans les parcs nationaux, n'a pas repris les voyages aériens suite aux attentats.

Direction le Mashele Guest House, quartier général d'Anne à Arusha, où, à leur arrivée du Kilimanjaro, je retrouve Anne, Vincent et Géraldine, de la Réunion, Françoise de Toulouse et Sebastiano de Pedara, au pied de l'Etna.

Samedi 19 Janvier 2002

Quartier libre à Arusha... Quelques images qui me restent, mais pas de photo car je n'aime pas "mettre dans la boîte" les personnes qui ne l'apprécient pas, sinon comme un mal nécessaire pour accroître leurs revenus : la marché, avec en particulier les étals de fruits et légumes et d'épices, très colorés, avec la vente de poissons séchés. Des femmes policiers en uniforme blanc immaculé au milieu de rue poussiéreuses. Les prix qu'il faut négocier, en particulier dans le marché "d'artisanat" (tissu masaï, objets de bois sculptés, ...). Des cybercafés à tous les coins de rue, mais avec un débit assez lent (1/4h pour envoyer un message, mais pour à peine 0.5€).

L'après-midi, Laurent arrive de la Réunion ; nous allons avec Anne nous renseigner sur la situation au Ruwenzori (volcan à la frontière de l'Ouganda et du Congo, sur lequel ils envisagent de partir après le Lengaï). Ce n'est plus la guerre mais la guerilla... Anne et Laurent iront donc sur le mont Kenya !
Un repas à Pizzarusha précédera une nuit sans sommeil (bruit de chiens errants puis appels à la prière, problèmes intestinaux, ...).

Dimanche 20 janvier 2002

Petit déjeuner à 6h, installation des 10 personnes dans le 4*4, et c'est parti pour le Lengaï ! Après un bref tronçon à 4 voies, nous suivons une route, puis une route en contruction, puis une piste à travers la savane. La saison sèche a été "pourrie" : la savane est donc verdoyante, et nous avons l'occasion d'apercevoir de nombreux animaux, ce qui n'est pas si fréquent dans cette zone hors de tout parc : gnous, gazelles de Thomson et de Grant, zèbres, autruches, dick dick, babouins et autres singes, girafes, ...

Pendant le pique nique au bord d'une caldeira, des jeunes masaïs nous rejoignent dont un "guerrier" en costume et armé de la lance traditionnelle. Le contournement du Lengaï est assez long, et il fait chaud... Nous découvrons de magnifiques vues sur le rift, matérialisé par une falaise continue.
Nous campons à Ngare Sero (rivière blanche) entre le Lengaï et le lac Natron, que nous apercevons au loin. Nous remontons une rivière jusqu'à de magnifiques cascades où nous profiterons d'une baignade bienvenue. Après le repas, un orage interrompra le bref repos octroyé avant le départ pour le sommet, prévu à minuit.

Vendredi 18 Janvier 2002

Parti la veille à 20h20 sur un vol British Airways au départ de Paris, j'arrive à Nairobi à l'heure prévue (7h55, soit 9h55 en heure locale), après un changement à Londres. Il faut trouver un bus pour Arusha, à 250km de là ; en fait, il n'y a aucun problème : il suffit de demander... Par contre, le choix entre les trois compagnies est effectué d'office par les rabatteurs des agences. Mais c'est le même prix partout (30$). En attendant le départ à 14h, je laisse sans hésitation mes bagages à l'agence qui m'a vendu le billet ; le tour de l'aéroport est vite fait, mais je n'ai pas envie de partir pour Nairobi, malgré la pression des chauffeurs de taxi, que mes refus n'empêchent pas de discuter sereinement de tout et de rien. Le temps est chaud (28°) et je préfère m'habituer progressivement.

Le bus passe et part à l'heure ; je rejoins un autre touriste russe et neuf Tanzaniens, dont quatre enfants qui se chargeront de l'animation sonore avec des chants très agréables. Nous passons comme une lettre à la poste la frontière à Namangua, sans même descendre les bagages contrairement aux prescriptions, et arriverons à Arusha 4h30 plus tard. Je suis attendu par le correspondant, au milieu des rabatteurs de quelques unes des 120 agences d'Arusha... Dans ce bus, nous ne sommes que deux touristes, en cette période où la clientèle essentielle de la Tanzanie, constituée par des Américains inscrits à des safaris dans les parcs nationaux, n'a pas repris les voyages aériens suite aux attentats.

Notre quartier général : le Mashele Guest House
Mashele Guest House

Direction le Mashele Guest House, quartier général d'Anne à Arusha, où, à leur arrivée du Kilimanjaro, je retrouve Anne, Vincent et Géraldine, de la Réunion, Françoise de Toulouse et Sebastiano de Pedara, au pied de l'Etna.

Samedi 19 Janvier 2002

Quartier libre à Arusha... Quelques images qui me restent, mais pas de photo car je n'aime pas "mettre dans la boîte" les personnes qui ne l'apprécient pas, sinon comme un mal nécessaire pour accroître leurs revenus : la marché, avec en particulier les étals de fruits et légumes et d'épices, très colorés, avec la vente de poissons séchés. Des femmes policiers en uniforme blanc immaculé au milieu de rue poussiéreuses. Les prix qu'il faut négocier, en particulier dans le marché "d'artisanat" (tissu masaï, objets de bois sculptés, ...). Des cybercafés à tous les coins de rue, mais avec un débit assez lent (1/4h pour envoyer un message, mais pour à peine 0.5€).

L'après-midi, Laurent arrive de la Réunion ; nous allons avec Anne nous renseigner sur la situation au Ruwenzori (volcan à la frontière de l'Ouganda et du Congo, sur lequel ils envisagent de partir après le Lengaï). Ce n'est plus la guerre mais la guerilla... Anne et Laurent iront donc sur le mont Kenya !

Un repas à Pizzarusha précédera une nuit sans sommeil (bruit de chiens errants puis appels à la prière, problèmes intestinaux, ...).

Dimanche 20 janvier 2002

Petit déjeuner à 6h, installation des 10 personnes dans le 4*4, et c'est parti pour le Lengaï ! Après un bref tronçon à 4 voies, nous suivons une route, puis une route en contruction, puis une piste à travers la savane. La saison sèche a été "pourrie" : la savane est donc verdoyante, et nous avons l'occasion d'apercevoir de nombreux animaux, ce qui n'est pas si fréquent dans cette zone hors de tout parc : gnous, gazelles de Thomson et de Grant, zèbres, autruches, dick dick, babouins et autres singes, girafes, ...

Troupeau de zèbres Troupeau de gazelles Plus d'une vingtaine de girafes nous attendent au pied du Lengaï
Troupeau de zèbres Troupeau de gazelles Troupeau de girafes

Pendant le pique nique au bord d'une caldeira, des jeunes masaïs nous rejoignent dont un "guerrier" en costume et armé de la lance traditionnelle. Le contournement du Lengaï est assez long, et il fait chaud... Nous découvrons de magnifiques vues sur le rift, matérialisé par une falaise continue.

Savane au pied de la falaise du rift est-africain
Derrière ce baobab : le Lengaï
La savane au pied du Lengaï
Le Lengaï

Nous campons à Ngare Sero (rivière blanche) entre le Lengaï et le lac Natron, que nous apercevons au loin. Nous remontons une rivière jusqu'à de magnifiques cascades où nous profiterons d'une baignade bienvenue. Après le repas, un orage interrompra le bref repos octroyé avant le départ pour le sommet, prévu à minuit.

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(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 30/01/2025