D'Edfou à Assouan
Lundi 31 décembre 2001

Réveil à 6h30. Une noria de calèches nous attend au débarcadère pour nous conduire au temple d'Edfou, tout proche de la rive. Une longue queue attend à l'entrée du temple ; comme par miracle, nous doublons tout le monde... Notre groupe est divisé en deux, chaque sous groupe étant dimensionné par la taille d'un car. Nous avons été baptisé Isis par Ahmed, organisateur en chef. Pour les visites, nous sommes accompagnés par Oda, qui prend les choses en main avec beaucoup de fermeté. L'organisation est remarquablement efficace ; par contre, les voyages de ce type permettent beaucoup moins de libertés que les randonnées auxquelles je suis habitué quant aux photos ou aux digressions. Il faut suivre le reste du groupe, s'arrêter là où les structures existent pour un car, et prendre les photos là où on s'arrête et quand on s'y arrête.

Le temple d'Edfou est le plus imposant et le mieux conservé d'Egypte ; les salles hypostyles possèdent encore leur plafond. Il faut dire que, datant de l'époque gréco-romaine (sa construction débuta sous Ptolémée III en 237 avant JC et se termina deux siècles plus tard sous Ptolémée XII), il s'agit du temple le plus complet qui ait été retrouvé (par Mariette, célèbre égyptologue Boulonnais). De nombreuses salles, parfois noircies par les feux des premiers chértiens qui y trouvaient refuge, sont magnifiquement ornées de hiéroglyphes et de bas reliefs. Par contre, la comparaison des gravures de l'époque de sa découverte avec l'état actuel des peintures prouve également leur dégradation rapide.

Après quelques menus achats pour la soirée déguisement, nous reprenons le bateau en direction du temple de Kom Ombo, que nous visitons juste après le coucher du soleil. Je retiendrais de cette visite un bas relief représentant la panoplie complète des instruments de chirurgiens de l'époque, le nilomètre permettant de prévoir et de suivre les crues du Nil, et les momies de quelques crocodiles.

Le bateau repart en direction d'Assouan, où nous arrivons juste avant le changement d'année. Une soirée déguisement est organisée à bord, et se terminera par un agréable spectacle de musiciens locaux.

Mardi 1 janvier 2002

Nous renonçons à l'option "balade en dromadaire", afin de rattraper un peu du sommeil en retard. Lever à 7h30, et départ en bus pour une pause éclair au barrage d'Assouan, avec coup d'oeil sur le lac Nasser. Nous repartons aussitôt prendre le bateau en direction du temple de Philae, au niveau de l'ancien barrage construit par les Anglais en 1898.

Le temple que nous visitons a été déplacé entre 1972 et 1980 sous l'égide de l'Unesco suite de la mise en eau du barrage Nasser, et reconstruit sur l'île voisine d'Agilika, 20m plus haut. En fait, depuis la construction du premier barrage, ce temple était submergé six mois par an : exit les peintures....

Rondement menée par Oda, la visite de ce temple gréco-romain (275 avant JC) est très intéressante, et le paysage très agréable notamment en raison de la proximité du lac, et des lauriers roses et mimosas abondant sur l'île.

A l'occasion du retour vers le bateau, le bus fait une halte dans une parfumerie, qui ne fera pas affaire avec notre groupe... Après le déjeuner pris sur le bateau, nous traversons le Nil en felouque, pour une visite tranquille de l'île aux fleurs, juste en face de notre appontement. Cette île a été offerte en 1890 à Lord Horatio Kitchener, consul général et commandant de l'armée d'Egypte. Il la transforma en jardin botanique, y implantant des fleurs issues d'Extrème Orient, d'Inde et d'Afrique. Elle constitue aujourd'hui une promenade agréable, calme et ombragée, loin des tumultes de la ville toute proche.

Lundi 31 décembre 2001


Réveil à 6h30. Une noria de calèches nous attend au débarcadère pour nous conduire au temple d'Edfou, tout proche de la rive. Une longue queue attend à l'entrée du temple ; comme par miracle, nous doublons tout le monde... Notre groupe est divisé en deux, chaque sous groupe étant dimensionné par la taille d'un car. Nous avons été baptisé Isis par Ahmed, organisateur en chef. Pour les visites, nous sommes accompagnés par Oda, qui prend les choses en main avec beaucoup de fermeté. L'organisation est remarquablement efficace ; par contre, les voyages de ce type permettent beaucoup moins de libertés que les randonnées auxquelles je suis habitué quant aux photos ou aux digressions. Il faut suivre le reste du groupe, s'arrêter là où les structures existent pour un car, et prendre les photos là où on s'arrête et quand on s'y arrête.

Le temple d'Edfou est le plus imposant et le mieux conservé d'Egypte ; les salles hypostyles possèdent encore leur plafond. Il faut dire que, datant de l'époque gréco-romaine (sa construction débuta sous Ptolémée III en 237 avant JC et se termina deux siècles plus tard sous Ptolémée XII), il s'agit du temple le plus complet qui ait été retrouvé (par Mariette, célèbre égyptologue Boulonnais). De nombreuses salles, parfois noircies par les feux des premiers chértiens qui y trouvaient refuge, sont magnifiquement ornées de hiéroglyphes et de bas reliefs. Par contre, la comparaison des gravures de l'époque de sa découverte avec l'état actuel des peintures prouve également leur dégradation rapide.

Entrée du temple d'Horus, à Edfou Statue d'Horus, dans le temple qui lui est dédié Quelques uns des nombreux bateaux de croisière, à la queue leu leu
Temple d'Horus Statue d'Horus Bateaux de croisière

Après quelques menus achats pour la soirée déguisement, nous reprenons le bateau en direction du temple de Kom Ombo, que nous visitons juste après le coucher du soleil. Je retiendrais de cette visite un bas relief représentant la panoplie complète des instruments de chirurgiens de l'époque, le nilomètre permettant de prévoir et de suivre les crues du Nil, et les momies de quelques crocodiles.

Les rives du Nil : un oasis de verdure dans le désert Vieille felouque Nous arrivons à Kom Ombo avec la nuit
Rives du Nil Vieille felouque Kom Ombo

Le bateau repart en direction d'Assouan, où nous arrivons juste avant le changement d'année. Une soirée déguisement est organisée à bord, et se terminera par un agréable spectacle de musiciens locaux.

Mardi 1 janvier 2002


Nous renonçons à l'option "balade en dromadaire", afin de rattraper un peu du sommeil en retard. Lever à 7h30, et départ en bus pour une pause éclair au barrage d'Assouan, avec coup d'oeil sur le lac Nasser. Nous repartons aussitôt prendre le bateau en direction du temple de Philae, au niveau de l'ancien barrage construit par les Anglais en 1898.

Le nouveau barrage, construit entre 1960 et 1971 avec l'aide de l'URSS L'embarcadère vers Philae, le long du premier barrage d'Assouan (1902) L'entrée du temple d'Isis
Nouveau barrage d'Assouan Embarcadère vers Philae Entrée du temple d'Isis

Le temple que nous visitons a été déplacé entre 1972 et 1980 sous l'égide de l'Unesco suite de la mise en eau du barrage Nasser, et reconstruit sur l'île voisine d'Agilika, 20m plus haut. En fait, depuis la construction du premier barrage, ce temple était submergé six mois par an : exit les peintures....

Le kiosque de Trajan Temple d'Hathor ; le lac a submergé l'emplacement originel du temple Second pylône du temple d'Isis
Kiosque de Trajan Temple d'Hathor Pylône du temple d'Isis

Rondement menée par Oda, la visite de ce temple gréco-romain (275 avant JC) est très intéressante, et le paysage très agréable notamment en raison de la proximité du lac, et des lauriers roses et mimosas abondant sur l'île.

Tombeau des nobles, face à l'île Eléphantine Le Nile's Elegant, qui nous hébergeait Felouque, taxi pour l'île de Kitchener
Tombeau des nobles Le Nile's Elegant Felouque

A l'occasion du retour vers le bateau, le bus fait une halte dans une parfumerie, qui ne fera pas affaire avec notre groupe... Après le déjeuner pris sur le bateau, nous traversons le Nil en felouque, pour une visite tranquille de l'île aux fleurs, juste en face de notre appontement. Cette île a été offerte en 1890 à Lord Horatio Kitchener, consul général et commandant de l'armée d'Egypte. Il la transforma en jardin botanique, y implantant des fleurs issues d'Extrème Orient, d'Inde et d'Afrique. Elle constitue aujourd'hui une promenade agréable, calme et ombragée, loin des tumultes de la ville toute proche.

Enfin du payrus, dont on nous parle toujours ! Rives du Nil Retour des felouques en fin de journée
Payrus Rives du Nil Retour des felouques
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(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 22/01/2025