Après avoir embarqué un militaire armé et un guide local, nous prenons la piste en direction de l'Erta Ale ; cette fois, la température s'élève et frôle les 40° à l'ombre - mais où est l'ombre ? Il est vrai que nous sommes sous le niveau de la mer. Nous faisons une pause déjeuner dans un restaurant local (là où il n'y avait rien 15 ans en arrière....) Le sable laisse bientôt la place à des coulées de lave, où notre progression est très lente et inconfortable. La piste se termine au pied de l'Erta Ale, dans un ensemble de cases de basalte permettant aux touristes d'attendre la nuit avant de s'attaquer à la grimpette finale jusqu'au sommet de la montagne, qui culmine à 613m, 500m plus haut et 10 kilomètres plus loin. Nous voyons un panache important, distinct des puits habituels. En effet, deux jours plus tôt, une fissure s'est ouverte 2 km au sud de la caldeira, 100m en contrebas. Et un important effondrement s'est produit dans le puits du lac de lave, qu'on ne peut désormais identifier que par ses rougeoiements, sans vue directe. Nous arrivons au sommet vers 22h, et rejoignons des amis encadrés par Sylvain, qui, après négociation avec les militaires, revient du site de la nouvelle coulée et accepte de nous y emmener, à 4h le matin suivant.
Nous bénéficierons du spectacle lors de cette première sortie matinale, puis en fin d'après-midi jusque la nuit. Nous ne nous lassons pas du spectacle tout proche ; chaque coup de vent nous rabat une chaleur brûlante, la lave étant à plus de 1000°.
Apparamment, la lave remonte par une fissure sur laquelle se sont construits deux hornitos, et remplit une dépression d'un diamètre de l'ordre du kilomètre ; un peu plus bas, le même scénario se déroule. Des langues de lave avancent, se retournent et butent contre les falaises qui les retiennent ; les deux hornitos régurgitent à tour de rôle ou simultanément des paquets de lave qui se répandent sur ses parois et coulent dans le lac.
L'Erta Ale
Après avoir embarqué un militaire armé et un guide local, nous prenons la piste en direction de l'Erta Ale ; cette fois, la température s'élève et frôle les 40° à l'ombre - mais où est l'ombre ? Il est vrai que nous sommes sous le niveau de la mer. Nous faisons une pause déjeuner dans un restaurant local (là où il n'y avait rien 15 ans en arrière....) Le sable laisse bientôt la place à des coulées de lave, où notre progression est très lente et inconfortable. La piste se termine au pied de l'Erta Ale, dans un ensemble de cases de basalte permettant aux touristes d'attendre la nuit avant de s'attaquer à la grimpette finale jusqu'au sommet de la montagne, qui culmine à 613m, 500m plus haut et 10 kilomètres plus loin. Nous voyons un panache important, distinct des puits habituels. En effet, deux jours plus tôt, une fissure s'est ouverte 2 km au sud de la caldeira, 100m en contrebas. Et un important effondrement s'est produit dans le puits du lac de lave, qu'on ne peut désormais identifier que par ses rougeoiements, sans vue directe. Nous arrivons au sommet vers 22h, et rejoignons des amis encadrés par Sylvain, qui, après négociation avec les militaires, revient du site de la nouvelle coulée et accepte de nous y emmener, à 4h le matin suivant.
Piste vers l'Erta Ale
Fin de la piste
Caldeira
Nous bénéficierons du spectacle lors de cette première sortie matinale, puis en fin d'après-midi jusque la nuit. Nous ne nous lassons pas du spectacle tout proche ; chaque coup de vent nous rabat une chaleur brûlante, la lave étant à plus de 1000°. Apparamment, la lave remonte par une fissure sur laquelle se sont construits deux hornitos, et remplit une dépression d'un diamètre de l'ordre du kilomètre ; un peu plus bas, le même scénario se déroule. Des langues de lave avancent, se retournent et butent contre les falaises qui les retiennent ; les deux hornitos régurgitent à tour de rôle ou simultanément des paquets de lave qui se répandent sur ses parois et coulent dans le lac.