D'Awash à Afdera
D'Awash à Afdera

Nous reprenons notre route pour Semera, où nous nous contenterons de passer une nuit avant de repartir pour Afdera. Le circulation est intense, avec des camions-remorques allant vers Djibouti, remorque sur le plateau, ou revenant de Djibouti. En effet, l'Ethiopie n'a plus de débouché sur la mer depuis l'indépendance de l'Erythrée, et l'essentiel de ses échanges passe par le port de Djibouti, même si le trafic avec le Kenya se développe.
Le chemin de fer, en cours de renaissance, n'offre pour l'instant aucune alternative sérieuse. La contrepartie est le nombre hallucinant d'accidents de circulation, survenant généralement la nuit (114 personnes meurent chaque année pour chaque 10000 véhicules, soit un total de 2500 morts par an ; en France, les chiffres sont de 1.24 morts pour 10000 véhicules : 100 fois moins...).

Après la nuit à Semera, notre guide Mahtob nous propose un crochet non prévu, pour aller à Assayta profiter d'un point de vue sur la rivière Awash.
Surprise : le bistro où il nous conduit est l'hôtel où nous avions passé plusieurs nuits en 2003, en attendant d'obtenir les autorisations de rejoindre la zone des volcans...
Par contre, le cours de la rivière Awash qui disparaissait dans le sable à cet endroit, a été prolongé par un canal d'une trentaine de kilomètres pour irriguer d'immenses champs de canne à sucre. Une usine de transformation a été construite dans le village, qui a connu un développement énorme, les quelques cases de pierre étant remplacées aujourd'hui par un gros bourg, comprenant de nombreux logements sociaux type HLM pour les ouvriers de la sucrerie.
Nous reprenons ensuite vers Afdera une route toute neuve, que les Chinois viennent d'achever. L'un des intérêts est de pouvoir admirer le paysage, alors que précédemment les nuages de poussières soulevés par la voiture interdisaient tout aperçu de l'environnement. Par contre, attention aux rencontres inopinées sur la route...

Nous faisons la pause traditionnelle au gisement d'obsidiennes que nous avions découvert en 2003.
Nous campons exactement au même endroit qu'en 2011, au bord du lac Afdera ; je profite d'une baignade dans la source chaude qui jouxte le camping, évitant cette fois la baignade dans le lac salé, qui m'avait causé une important crise d'eczéma.

Nous visitons les salines, accompagnés bien sûr d'un guide local. Avant de reprendre la route, une pause café permet à Patrick de recruter des amateurs pour la traditionnelle partie de dominos...

D'Awash à Afdera

Carte du trajet d'Awash à Afdera

Nous reprenons notre route pour Semera, où nous nous contenterons de passer une nuit avant de repartir pour Afdera. Le circulation est intense, avec des camions-remorques allant vers Djibouti, remorque sur le plateau, ou revenant de Djibouti. En effet, l'Ethiopie n'a plus de débouché sur la mer depuis l'indépendance de l'Erythrée, et l'essentiel de ses échanges passe par le port de Djibouti, même si le trafic avec le Kenya se développe. Le chemin de fer, en cours de renaissance, n'offre pour l'instant aucune alternative sérieuse. La contrepartie est le nombre hallucinant d'accidents de circulation, survenant généralement la nuit (114 personnes meurent chaque année pour chaque 10000 véhicules, soit un total de 2500 morts par an ; en France, les chiffres sont de 1.24 morts pour 10000 véhicules : 100 fois moins...).

Le trafic de camions est intense sur la route de Djibouti à Addis Abeba   Accident de la route   Accident de la route
Sur la route...de Djibouti   Sur la route...de Djibouti   Sur la route...de Djibouti

Après la nuit à Semera, notre guide Mahtob nous propose un crochet non prévu, pour aller à Assayta profiter d'un point de vue sur la rivière Awash.

Fouille de sécurité à la sortie de l'hôtel Nomades, sur la piste Campement de nomades
A la sortie de l'hôtel Nomades afars Village de nomades

Surprise : le bistro où il nous conduit est l'hôtel où nous avions passé plusieurs nuits en 2003, en attendant d'obtenir les autorisations de rejoindre la zone des volcans... Par contre, le cours de la rivière Awash qui disparaissait dans le sable à cet endroit, a été prolongé par un canal d'une trentaine de kilomètres pour irriguer d'immenses champs de canne à sucre. Une usine de transformation a été construite dans le village, qui a connu un développement énorme, les quelques cases de pierre étant remplacées aujourd'hui par un gros bourg, comprenant de nombreux logements sociaux type HLM pour les ouvriers de la sucrerie. Nous reprenons ensuite vers Afdera une route toute neuve, que les Chinois viennent d'achever. L'un des intérêts est de pouvoir admirer le paysage, alors que précédemment les nuages de poussières soulevés par la voiture interdisaient tout aperçu de l'environnement. Par contre, attention aux rencontres inopinées sur la route...

La rivière Awash   Ibis sacré du Nil   Dromadaires se reposant sur la route
Rivière Awash, à Assayta   Ibis   Rencontre sur le goudron...

Nous faisons la pause traditionnelle au gisement d'obsidiennes que nous avions découvert en 2003.

Hôtel-restaurant sur la route ; choisissez votre lit... Gisement d'obsidienne Paysage, depuis la route
Hôtel restaurant Obsidienne Paysage

Nous campons exactement au même endroit qu'en 2011, au bord du lac Afdera ; je profite d'une baignade dans la source chaude qui jouxte le camping, évitant cette fois la baignade dans le lac salé, qui m'avait causé une important crise d'eczéma.

Campement au bord du lac   Source chaude au bord du lac   Au bord du lac
Au bord du lac Afdera   Au bord du lac Afdera   Lac Afdera

Nous visitons les salines, accompagnés bien sûr d'un guide local. Avant de reprendre la route, une pause café permet à Patrick de recruter des amateurs pour la traditionnelle partie de dominos...

Salines Salines Qui veut jouer avec moi ???
Balade dans les salines Balade dans les salines Pause café
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(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 22/01/2025