Sigarang-Garang
Sigarang-Garang

Nous arrivons à Sigarang-Garang, à l'intérieur de la zone d'exclusion, sans avoir rencontré les forces de l'ordre ni même vu les limites de la zone interdite ; nous décrouvrirons plus tard que la banderolle était repliée sur elle-même donc totalement masquée. Par contre, des villageois occupés à évacuer du mobilier ou à mettre la cendre en sacs (elle est revendue comme fertilisant) nous demandent ce que nous venons faire ici ; en fait, ils craignent que des pillards ne pénètrent dans leur habitation évacuée à la hâte et contenant encore toutes leurs affaires..

Nous avons l'impression d'être dans un film en noir et blanc ; tout est recouvert de cendre, qui, avec l'humidité, s'est transformée en ciment.
Toutes les antennes paraboliques, structures légères, sont effondrées par le poids des cendres. Nous repérons dans les rues des motos et des voitures abandonnées, qui montrent que l'évacuation du village a été rapide.
Un bac à linge traîne sur une terrasse devant du linge en train de sécher sur un portail....
Nous continuons à nous rapprocher du volcan ; quelques structures comme cette marquise sont effondrées, en raison du poids des cendres.
Un homme est occupé à dégager son toit de la couche de cendres qui le recouvre ; en fait, il s'agit d'une véritable gangue de ciment, et nous comprenons mieux l'origine de l'effondrement de nombreuses maisons ou structures que nous constatons.

Les structures effondrées se font de plus en plus nombreuses.
De nombreuses classes de l'école, qui entoure une cour couverte de cendres solidifiées, sont effondrées. Nous apercevons un tableau noir qui révèle que l'ordre d'évacuation a été donné le 25/11/2013, pendant la leçon de calcul...
La mosquée n'est plus qu'une façade de quatre murs, le toit et le dôme se sont effondrés. Nous croisons des habitants qui après avoir nourri un chien qui reste visiblement dans le village, repartent avec une cargaison de mobilier, probablement vers un centre de réfugiés.
Nous rencontrons également un coq resplendissant...
La végétation reprend le dessus, apportant quelques touches de vert sur ce fond gris. Par contre, les tomates ne font pas vraiment envie...

Nous observons également de nombreux tourbillons de cendres qui se forment depuis le sol surchauffé, et se déplacent rapidement, entraînant des branches de taille respectable.
La zone d'exclusion
Nous n'avons pas visité les zones dévastées par les nuées ardentes ; ces nuages de gaz et de cendres détruisent et calcinent tout, et, nous l'avons vu, le danger reste permanent !
Nous n'avons même pas pu revenir là où nous avions vécu celle du 01/02, car après 17 morts, l'armée et la police faisaient un peu tard du zèle pour bloquer les accès.

Par contre, de grandes surfaces ont été couvertes par des nuages de cendres, qui tuent les structures et détruisent les habitations en raison de la charge exercée par le poids des cendres sur les structures. Les zones les plus touchées se situent dans la zone interdite, mais des paysans tentent de sauver ce qu'ils peuvent de leur récolte, seule source de maigre revenu, et les habitants évacués récupèrent ce qu'ils peuvent dans leurs habitations pour améliorer leur quotidien dans les centres de réfugiés.
Nous sommes allés nous rendre compte des dégâts par la visite de Sigarang-Garang, au Nord du volcan ; a priori, le jour de notre visite, l'activité reste confinée sur le flanc Sud du volcan, et le vent pousse les cendres vers l'Ouest. Par contre, des éboulements de blocs et de cendres dévalent en permanence les flancs du volcan.

Sigarang-Garang

Nous arrivons à Sigarang-Garang, à l'intérieur de la zone d'exclusion, sans avoir rencontré les forces de l'ordre ni même vu les limites de la zone interdite ; nous décrouvrirons plus tard que la banderolle était repliée sur elle-même donc totalement masquée. Par contre, des villageois occupés à évacuer du mobilier ou à mettre la cendre en sacs (elle est revendue comme fertilisant) nous demandent ce que nous venons faire ici ; en fait, ils craignent que des pillards ne pénètrent dans leur habitation évacuée à la hâte et contenant encore toutes leurs affaires..

Nous avons l'impression d'être dans un film en noir et blanc ; tout est recouvert de cendre, qui, avec l'humidité, s'est transformée en ciment.

Vue générale sur le village Village abandonné, dans un film en noir et blanc La végétation a énormément souffert !
L'entrée de Sigarang-Garang Le village Rues du village

Toutes les antennes paraboliques, structures légères, sont effondrées par le poids des cendres. Nous repérons dans les rues des motos et des voitures abandonnées, qui montrent que l'évacuation du village a été rapide.

Aucune antenne parabolique n'a résisté   Pas eu le temps de prendre la moto lors de l'évacuation   Ni même cette voiture
Antennes paraboliques détruites   Moto abandonnée   Voiture abandonnée

Un bac à linge traîne sur une terrasse devant du linge en train de sécher sur un portail....

Nous continuons à nous rapprocher du volcan ; quelques structures comme cette marquise sont effondrées, en raison du poids des cendres.

Tout est là pour faire la lessive En fait, le linge était en train de sécher ! Les marquises de tôle n'ont pas tenu le coup
La lessive était finie Et le linge séchait Marquise en tôle

Un homme est occupé à dégager son toit de la couche de cendres qui le recouvre ; en fait, il s'agit d'une véritable gangue de ciment, et nous comprenons mieux l'origine de l'effondrement de nombreuses maisons ou structures que nous constatons.

Seule façon d'avoir une chance de garder sa maison : nettoyer régulièrement le toit   Ce n'est pas de la cendre mais du ciment   Maison effondrée
Dégagement d'un toit   Cendre transformée en ciment   Maison effondrée

Les structures effondrées se font de plus en plus nombreuses.

Hangar effondré, malgré sa structure métallique Maison effondrée Cour de l'église : ce n'est pas de la neige....
Hangar à structure métallique Maison à structure de bois Cour de l'église

De nombreuses classes de l'école, qui entoure une cour couverte de cendres solidifiées, sont effondrées. Nous apercevons un tableau noir qui révèle que l'ordre d'évacuation a été donné le 25/11/2013, pendant la leçon de calcul...

L'école   La date de l'évacuation est claire : le 25/11/2013 pendant la leçon de calcul   Une des classes de l'école
L'école, devant l'église   Ecole évacuée le 25/11/2013   Une classe de l'école

La mosquée n'est plus qu'une façade de quatre murs, le toit et le dôme se sont effondrés. Nous croisons des habitants qui après avoir nourri un chien qui reste visiblement dans le village, repartent avec une cargaison de mobilier, probablement vers un centre de réfugiés.

La cour de la mosquée Les habitants sauvent ce qui peut l'être Ce chien est nourri par des habitants qui repassent au village
C'était la mosquée Récupération de ce qui peut l'être Quelqu'un vient nourrir ce chien

Nous rencontrons également un coq resplendissant...

La végétation reprend le dessus, apportant quelques touches de vert sur ce fond gris. Par contre, les tomates ne font pas vraiment envie...

Pas une poussière de cendre sur son plumage !   La végétation commence à reconquérir le terrain ; les cendres sont très fertiles   Je ne goûtreais pas à ces tomates !
Un peu de couleur...   La végétation reprend le dessus   Tomates... en piteux état

Nous observons également de nombreux tourbillons de cendres qui se forment depuis le sol surchauffé, et se déplacent rapidement, entraînant des branches de taille respectable.

La nuée ardente du 01/02/2014 Revenir en haut de la page Le camp de réfugiés de Berastagi

La zone d'exclusion

Carte de la zone d'exclusion

Nous n'avons pas visité les zones dévastées par les nuées ardentes ; ces nuages de gaz et de cendres détruisent et calcinent tout, et, nous l'avons vu, le danger reste permanent !

Nous n'avons même pas pu revenir là où nous avions vécu celle du 01/02, car après 17 morts, l'armée et la police faisaient un peu tard du zèle pour bloquer les accès.

Par contre, de grandes surfaces ont été couvertes par des nuages de cendres, qui tuent les structures et détruisent les habitations en raison de la charge exercée par le poids des cendres sur les structures. Les zones les plus touchées se situent dans la zone interdite, mais des paysans tentent de sauver ce qu'ils peuvent de leur récolte, seule source de maigre revenu, et les habitants évacués récupèrent ce qu'ils peuvent dans leurs habitations pour améliorer leur quotidien dans les centres de réfugiés.

Nous sommes allés nous rendre compte des dégâts par la visite de Sigarang-Garang, au Nord du volcan ; a priori, le jour de notre visite, l'activité reste confinée sur le flanc Sud du volcan, et le vent pousse les cendres vers l'Ouest. Par contre, des éboulements de blocs et de cendres dévalent en permanence les flancs du volcan.

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(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 29/01/2025