Au pied du Meru
Samedi 26 janvier 2002

Départ à 9h30 avec le 4*4 de l'agence pour Laurent, qui m'accompagnera finalement sur ce sommet, Anne qui nous emmène au point de départ et moi même. Nous laissons au "QG" Françoise, qui empruntera la navette de l'après-midi pour Nairobi. Nous rejoignons le parc d'Arusha, à une heure et quart de route.
Nous sommes accueillis par une girafe, visiblement habituée aux véhicules des touristes. Les formalités d'accès se déroulent à Momella Gate, à l'entrée du parc à une altitude de 1700m. Abdallah recrute pour nous deux porteurs, auxquels s'adjoignent Salemane, qui était déjà notre cuisinier sur le Lengaï, et Tino, ranger du parc.
En effet, l'ascension du Meru s'effectue obligatoirement en compagnie d'un garde armé, en raison paraît-il du risque créé par la charge des buffles ou des éléphants que nous risquons de renconter.

Effectivement, au début de la balade, nous voyons un grand troupeau de buffles - paisibles, de nombreuses girafes et des phacochères. L'étape du jour se déroule en deux heures et demi à peine, et nous conduit à Miriakamba Hut, à 2535m d'altitude. Nous cheminons à travers une magnifique forêt primaire bien fleurie, et parsemée de champignons.
Arrivés au refuge, nous sommes trois dans un dortoir d'une trentaine de lits, avec un Américain taciturne de 65 ans. Il finira par nous expliquer qu'après un safari au Ngorongoro, il monte au Meru comme entraînement pour le Kilimanjaro, où il sera la semaine prochaine. Il nous confirme les réticences des Américains à reprendre leurs voyages aériens, en Tanzanie certes, mais surtout vers les pays arabes où ils craignent les réactions de la foule. Cette phobie des transports aériens ne l'empêchera pas de rejoindre son groupe à Nairobi... en avion !

Dimanche 27 Janvier 2002

La nuit dans le refuge a été excellente, malgré quelques gouttes et une souris qui grignotait un biscuit de Laurent, à travers un emballage en plastique. Nous démarrons vers 8h, avec une température qui restera à 15°. Le temps est couvert, et la vue est bouchée, très peu propice aux photos.
Nous marchons dans les arbustes et les branles, en évitant les "urtica massaica" (orties passablement urticantes qui montent parfois à deux mètres...). Nous entendons sans les voir quelques singes.
Trois heures plus tard, nous sommes arrivés au refuge de Saddle Hut, à 3565m d'altitude. Ce refuge est très bien installé : bâtiment toilette séparé avec robinet d'eau courante, chambres lambrissées pour quatre personnes en deux lits superposés, ...
Dans l'après-midi, nous montons au Little Meru, sommet de 3820m, qui nous donnera droit à un diplôme, à défaut de panorama , complètement bouché.

Samedi 26 janvier 2002

Départ à 9h30 avec le 4*4 de l'agence pour Laurent, qui m'accompagnera finalement sur ce sommet, Anne qui nous emmène au point de départ et moi même. Nous laissons au "QG" Françoise, qui empruntera la navette de l'après-midi pour Nairobi. Nous rejoignons le parc d'Arusha, à une heure et quart de route.

La girafe du syndicat d'initiatives nous accueille à l'entrée du parc   La pose !   Derrière le Ash Cone, le Meru est dans les nuages ; à droite, le petit Meru
Girafe   Girafe   Le Meru, ash cone et le petit Meru

Nous sommes accueillis par une girafe, visiblement habituée aux véhicules des touristes. Les formalités d'accès se déroulent à Momella Gate, à l'entrée du parc à une altitude de 1700m. Abdallah recrute pour nous deux porteurs, auxquels s'adjoignent Salemane, qui était déjà notre cuisinier sur le Lengaï, et Tino, ranger du parc. En effet, l'ascension du Meru s'effectue obligatoirement en compagnie d'un garde armé, en raison paraît-il du risque créé par la charge des buffles ou des éléphants que nous risquons de renconter.

Troupeau de buffles paisibles Tino, notre ranger, au pied d'un arbre magnifique Vue arrière, vers les lacs de Momela
Troupeau de bufles Dans la montée Lacs de Momela

Effectivement, au début de la balade, nous voyons un grand troupeau de buffles - paisibles, de nombreuses girafes et des phacochères. L'étape du jour se déroule en deux heures et demi à peine, et nous conduit à Miriakamba Hut, à 2535m d'altitude. Nous cheminons à travers une magnifique forêt primaire bien fleurie, et parsemée de champignons.

Red Hot Poker (knipholia) Scadoxus multiflorus Le camp de Miriakomba Hut (2535m) ; au fond, le Ash Cone et le Meru
Red Hot Poker Scadoxus multiflorus Miriakomba Hut

Arrivés au refuge, nous sommes trois dans un dortoir d'une trentaine de lits, avec un Américain taciturne de 65 ans. Il finira par nous expliquer qu'après un safari au Ngorongoro, il monte au Meru comme entraînement pour le Kilimanjaro, où il sera la semaine prochaine. Il nous confirme les réticences des Américains à reprendre leurs voyages aériens, en Tanzanie certes, mais surtout vers les pays arabes où ils craignent les réactions de la foule. Cette phobie des transports aériens ne l'empêchera pas de rejoindre son groupe à Nairobi... en avion !

Dimanche 27 Janvier 2002

La nuit dans le refuge a été excellente, malgré quelques gouttes et une souris qui grignotait un biscuit de Laurent, à travers un emballage en plastique. Nous démarrons vers 8h, avec une température qui restera à 15°. Le temps est couvert, et la vue est bouchée, très peu propice aux photos.
Nous marchons dans les arbustes et les branles, en évitant les "urtica massaica" (orties passablement urticantes qui montent parfois à deux mètres...). Nous entendons sans les voir quelques singes.

Forêt primaire
Forêt primaire

Trois heures plus tard, nous sommes arrivés au refuge de Saddle Hut, à 3565m d'altitude. Ce refuge est très bien installé : bâtiment toilette séparé avec robinet d'eau courante, chambres lambrissées pour quatre personnes en deux lits superposés, ...

Vue vers le petit Meru (3820m), depuis Miriakamba Hut Vue vers le petit Meru Le Kilimanjaro enneigé (5895m) dans la mer de nuages
Petit Meru Petit Meru Kilimanjaro

Dans l'après-midi, nous montons au Little Meru, sommet de 3820m, qui nous donnera droit à un diplôme, à défaut de panorama , complètement bouché.

Le lac Natron Revenir en haut de la page Au sommet du Meru

(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 30/01/2025