Santiaguito
Samedi 18 Octobre 2003

Manuel nous conduit au pied du volcan Chicabal, quelques kilomètres à l'Ouest de Quezaltenango. Nous montons sur le plateau d'un "picop", qui nous emmène par un chemin très raide au pied du volcan. Une courte balade nous conduit au mirador qui surplombe le lac du cratère du Chicabal. A quelques kilomètres, le Santiaguito crache de temps en temps des volutes de fumées grises, que nous avons de la peine à distinguer des nuages.
Après le repas, Manuel nous emmène visiter les villages d'Olintepeque, où nous assistons quelques minutes à une grande fête... destinée à fêter l'anniversaire d'une fillette d'un an, et de San Andreas Xecul, avec la façade singulière de son église.

Dimanche 19 Octobre 2003

Départ à 4h en direction du volcan Santa Maria (3700m), qui domine le Santiaguito (2550m). Après avoir monté 200m environ, nous constatons que les nuages sont à 2800m, et décidons donc de nous diriger vers un belvédère dominant de près le Santiaguito.
Nous marchons sur une coulée de lave, puis à travers des zones boisées ou cultivées, dans cette région qui était il y a quelques années à peine un des hauts lieux de la guerilla. Le temps est plutôt frisquet.
Depuis le belvédère, nous assistons à quelques explosions du Santiaguito, qui se traduisent par des panaches de cendres et de vapeur qui se détachent plus ou moins bien du ciel nuageux, et par un bruit de réacteur d'avion. Vers 10h, les nuages montant du Pacifique rejoignent ceux descendant du Santa Maria et nous bouchent complètement la vue.

Nous redescendons donc rejoindre Manuel, qui nous propose une virée dans la plaine du Pacifique, 1800m plus bas. Il tombe un petit crachin persistant dans une végétation tropicale luxuriante (fougères arborescentes, caféiers, ...). Après le déjeuner à Retalhuleu, nous partons visiter El Palmar, village évacué il y a quelques années suite à des coulées de boue. Mais comment éviter la police, puisque ce village est interdit??? Très simple : Manuel double - en franchissant une ligne jaune - un motard de la police et lui fait signe de s'arrêter. Il explique notre cas ; rendez-vous est pris sur la route d'accès au village.
Bientôt, une voiture de police et ses quatre occupants (dont l'un garde constamment le doigt sur la gachette de sa mitraillette) nous rejoint et nous escorte jusqu'au village. Impressionnant : un ravin profond d'une vingtaine de mètres, creusé par les lahars dont on imagine la puissance dévastatrice, a coupé le village en deux à l'occasion des éruptions de 1973 et 1983-84, laissant par exemple d'un côté une maison en porte-à-faux, coupant l'église de l'autre.
En quittant les ruines, les policiers nous proposent une visite de la finca El Faro, immense exploitation agricole à l'intérieur de laquelle vivent les ouvriers qui y travaillent. En effet, un observatoire du Santiaguito y est installé, avec une vue imprenable sur le volcan. Après 6 kilomètres de route pavée au milieu des plantations de café, nous devons hélas rebrousser chemin, la grille de l'observatoire - qui se trouve 3 kilomètres au delà, étant fermée. Nous revenons de nuit à Quezaltenango, ce qui nécessite l'information successive des postes de police par leurs collègues...

Samedi 18 Octobre 2003

Carte du Guatemala

Manuel nous conduit au pied du volcan Chicabal, quelques kilomètres à l'Ouest de Quezaltenango. Nous montons sur le plateau d'un "picop", qui nous emmène par un chemin très raide au pied du volcan. Une courte balade nous conduit au mirador qui surplombe le lac du cratère du Chicabal. A quelques kilomètres, le Santiaguito crache de temps en temps des volutes de fumées grises, que nous avons de la peine à distinguer des nuages.

Pentes du volcan Le lac de cratère
Pentes du Chicabal Cratère du Chicabal

Après le repas, Manuel nous emmène visiter les villages d'Olintepeque, où nous assistons quelques minutes à une grande fête... destinée à fêter l'anniversaire d'une fillette d'un an, et de San Andreas Xecul, avec la façade singulière de son église.

L'église de San Martin Sacatepequez Rue de San Martin Sacatepequez La curieuse façade de l'église de San Andreas Xecul
Eglise de San Martin Sacatepequez Rue de San Martin Sacatepequez Eglise de San Andreas Xecul
L'Acatanango et le Fuego Revenir en haut de la page Le lac Atitlan

Dimanche 19 Octobre 2003

Départ à 4h en direction du volcan Santa Maria (3700m), qui domine le Santiaguito (2550m). Après avoir monté 200m environ, nous constatons que les nuages sont à 2800m, et décidons donc de nous diriger vers un belvédère dominant de près le Santiaguito. Nous marchons sur une coulée de lave, puis à travers des zones boisées ou cultivées, dans cette région qui était il y a quelques années à peine un des hauts lieux de la guerilla. Le temps est plutôt frisquet. Depuis le belvédère, nous assistons à quelques explosions du Santiaguito, qui se traduisent par des panaches de cendres et de vapeur qui se détachent plus ou moins bien du ciel nuageux, et par un bruit de réacteur d'avion. Vers 10h, les nuages montant du Pacifique rejoignent ceux descendant du Santa Maria et nous bouchent complètement la vue.

Vue vers le Chicabal Nous dominons le sommet du Santiaguito Explosion
Vue vers le Chicabal Sommet du Santiaguito Eruption du Santiaguito

Nous redescendons donc rejoindre Manuel, qui nous propose une virée dans la plaine du Pacifique, 1800m plus bas. Il tombe un petit crachin persistant dans une végétation tropicale luxuriante (fougères arborescentes, caféiers, ...). Après le déjeuner à Retalhuleu, nous partons visiter El Palmar, village évacué il y a quelques années suite à des coulées de boue. Mais comment éviter la police, puisque ce village est interdit??? Très simple : Manuel double - en franchissant une ligne jaune - un motard de la police et lui fait signe de s'arrêter. Il explique notre cas ; rendez-vous est pris sur la route d'accès au village. Bientôt, une voiture de police et ses quatre occupants (dont l'un garde constamment le doigt sur la gachette de sa mitraillette) nous rejoint et nous escorte jusqu'au village. Impressionnant : un ravin profond d'une vingtaine de mètres, creusé par les lahars dont on imagine la puissance dévastatrice, a coupé le village en deux à l'occasion des éruptions de 1973 et 1983-84, laissant par exemple d'un côté une maison en porte-à-faux, coupant l'église de l'autre.

Cascade aux environs d'El Palmar Le torrent coupe profondément le village Pour l'instant, la maison d'en face tient encore....
Cascade à El Palmar Village d'El Palmar Village d'El Palmar

En quittant les ruines, les policiers nous proposent une visite de la finca El Faro, immense exploitation agricole à l'intérieur de laquelle vivent les ouvriers qui y travaillent. En effet, un observatoire du Santiaguito y est installé, avec une vue imprenable sur le volcan. Après 6 kilomètres de route pavée au milieu des plantations de café, nous devons hélas rebrousser chemin, la grille de l'observatoire - qui se trouve 3 kilomètres au delà, étant fermée. Nous revenons de nuit à Quezaltenango, ce qui nécessite l'information successive des postes de police par leurs collègues...

L'Acatanango et le Fuego Revenir en haut de la page Le lac Atitlan

(C) P. Leflon ; dernière mise à jour : 29/01/2025