Avec Patrick, nous décidons en cette fin d'année 2016 de revenir au Guatemala, avec un seul objectif : assister et photographier un paroxysme du Fuego. Le volcan est particulièrement actif en ce moment, avec une fréquence d'environ un paroxysme par mois. Nous en profiterons également pour jeter un oeil sur le cratère du Pacaya, et faire un peu de tourisme vers Antigua.
Le volcanisme de cette région du monde est dû à la subduction : la plaque océanique du Pacifique s'enfonce sous la plaque continentale d'Amérique du Sud, au large des côtes. Lorqu'elle atteint le manteau, il y a fusion partielle des roches qui la composent, qui alimentent ainsi à l'aplomb les volcans de la marge continentale. La ligne des volcans du Guatemala est ainsi étonnamment parallèle à la côte du Pacifique, et plus au large, au point de rencontre des deux plaques.
Le Pacaya
Depuis 1565, date des premiers témoignages, le Pacaya a enregistré au moins 23 éruptions. En 1962, une partie du sommet s'est effondrée, et l'activité ultérieure s'est concentrée dans la cuvette ainsi créée. Depuis 1965, le Pacaya est en activité persistante, avec alternance d'activité strombolienne (jets de lave incandescante) et vulcanienne (explosions de gaz et cendres). Le 1 Juin 1995, un panache de cendres atteint 6 kms de hauteur ; le 20 Mai 1998, une pluie de cendres s'est abbatue sur la ville de Guatemala. Depuis 2004, l'activité est permanente, avec alternance d'explosions, et de fontaines et coulées de lave. L'éruption de Mai 2010 s'est particulièrement distinguée par son intensité.
Le Fuego
Ce volcan, le plus actif de toute l'Amérique centrale, a entregistré plus de 60 éruptions depuis 1524. Ces éruptions se manifestent sous forme d'explosions vulcaniennes du cratère central, souvent accompagnées de coulées pyroclastiques (nuées ardentes). En 1974, date de la dernière éruption importante, une quantité colossale de particules solides ont été projetées dans la stratosphère et ont contaminé tout l'hémisphère nord. Depuis 1977, le Fuego a adopté un type d'activité où des colonnes de vapeur et de cendres sont émises presque chaque jour, mais avec une intensité faible. Depuis 2002, on observe une alternance d'explosions, de coulées de lave et de coulées pyroclastiques, ayant entraîné l'évacuation de populations.
Objectif Fuego
Avec Patrick, nous décidons en cette fin d'année 2016 de revenir au Guatemala, avec un seul objectif : assister et photographier un paroxysme du Fuego. Le volcan est particulièrement actif en ce moment, avec une fréquence d'environ un paroxysme par mois. Nous en profiterons également pour jeter un oeil sur le cratère du Pacaya, et faire un peu de tourisme vers Antigua.
Le volcanisme de cette région du monde est dû à la subduction : la plaque océanique du Pacifique s'enfonce sous la plaque continentale d'Amérique du Sud, au large des côtes. Lorqu'elle atteint le manteau, il y a fusion partielle des roches qui la composent, qui alimentent ainsi à l'aplomb les volcans de la marge continentale. La ligne des volcans du Guatemala est ainsi étonnamment parallèle à la côte du Pacifique, et plus au large, au point de rencontre des deux plaques.